L’HIVER PAR LA FENETRE.
L’hiver par la fenêtre.
En regardant par la fenêtre,
Je m’aperçois que la neige,
A poudré de blanc le jardin,
Depuis ce matin,
Pour sortir il va falloir se couvrir,
Car le froid doit sévir,
Et le vent glacial souffle,
Et je camouffle,
Mon nez qui dépasse,
Sous une écharpe,
Et ma tête sous un bonnet,
Qui étaient déjà prêts,
Bientôt j’affronterai la neige,
Qui recouvre la rue,
Et mes bottes s’enfonceront,
Et laisseront,
Les traces de mes pas,
Emprunte qui restera là,
Jusqu’à ce qu’à nouveau la neige tombe,
Et les recouvre,
Ou qu’elle se mette à fondre,
Sous un soleil encore timide.
Claire.
L’HIVER ET LA NEIGE.
L’hiver et la neige.
Ce matin l’hiver a recouvert,
Le jardin toujours vert,
De son grand manteau blanc,
Et il n’a pas fait semblant,
Malgré le gris du ciel,
La vue est lumineuse sans soleil,
N’est-ce-pas de la magie?
Qui depuis des décennies,
Attire adultes et enfants,
Le nez et les joues rouges comme d’antan,
Pour faire du ski et de la luge,
Sur les pistes des montagnes;
Ils glissent alors sur la neige,
Bienvenue sur la terre,
Car les montagnards l’espèrent,
Et les sapins ployent,
Pour saluer les promeneurs au passage,
C’est un grand remue-ménage,
Allées et venues, remonte-pentes,
Tout est là pour les détendre,
Et à la fin de la journée,
Tous partent se réchauffer
Près d’un feu de cheminée,
Qui est là pour les charmer;
Au-delà les flocons voltigent,
comme du coton blanc et se déposent,
A nouveau sur le sol gelé,
Et recouvre les traces de la journée,
Rendant le passage à nouveau immaculé,
Et tout s’endort dans la lumière tamisée,
Du soir qui est arrivé,
Et de la nuit qui est maintenant tombée.
Claire.
L’HIVER.
L’HIVER.
Changeons de vie, changeons de saison, changeons de vêtements
Avec ses nuits fraîches, si ce n’est pas le début du mauvais temps
ça lui ressemble. Le brouillard parfois très dense se pose dans la vallée
Sur les arbres, sur les montagnes, maussade, humide, il désire rester
Comme pour montrer sa personnalité, ni le ciel, ni la terre ne peuvent rien contre lui
Il résiste devant tous les passages. Il est là encré et enfouit
Sans bouger, quand bon lui semble, puis il se dissipe comme un éclair.
Caché par de petits nuages mobiles, le soleil se trouve couvert
Timide, moins chaud, impuissant à combattre les couches sombres qui l’accompagnent
Tout doucement l’hiver s’installe, le froid arrive dans la campagne
Avec des turbulences qui se suivent, la neige, les pluies glacées
De grands glaçons pendus, dentelés, les toiles d’araignées argentées
Comment ne pas vous laissez étonner par de telles merveilles !…
Mois de décembre, mois des illuminations, regardez la nature, je vous le conseille
La neige, reine de l’or blanc, est attendue avec grande impatience
Par les petits et les grands. Ils retrouveront les sommets des montagnes avec confiance
Par la suite, la neige séduira, ralliera tous les coeurs réticents.
Et ces arbres couverts de feuilles de toutes les couleurs qui attendent le bon moment
Pour tomber, formant un épais tapis de feuilles mortes sur le sol.
Même sous une pluie battante, allons admirer les oiseaux en plein vol
Cette nature si belle, enveloppée de givre, forêt de sapins toujours verts
Qui abriteront, accueilleront tous les animaux de la forêt ainsi que les cerfs
Dès que vous rentrerez chez vous, vous vous sentirez plus lèger
En pensant à l’atmosphère qui vous enveloppe d’amour et de sérénité
Vous serez encore plus fort après avoir pris du repos auprès de votre assiette
Quelle journée de détente ! Vous commencerez à manger avec un bon coup de fourchette
L’année prochaine tout recommencera avec les quatre saisons
Pinson du Nord
Poésie de maman publiée par Claire le 11 Janvier 2010 – extrait de 4 saisons.