Femme de coeur.
La mer était si plate,
Qu’il semblait je constaste,
Que l’on pouvait marcher,
Dessus sans s’y enfoncer,
Des vagues clapotaient sur le sable,
Le ridant comme un frisson stable,
L’eau appelait,
Les baigneurs qui s’y trouvaient,
Les rayons du soleil y tombaient,
Comme des coulées et s’y perdaient,
Des mouettes voltigeaient comblées,
Par cet espace de liberté,
Par moment elles piquaient,
Et se pourchassaient,
Au ras de l’eau,
Puis remontaient c’était beau,
Alors elles se confondaient à l’ether azur,
Se pourchassaient sans mesure…
Une jeune fille contemplait l’horizon,
Assise sur le sable et goûtant l’évasion,
Lunettes de soleil et adhérant…
Claire.