Claire au café.
Le soir je descends sur le port,
Je m’y promène alors,
En short ou jupe, tee-shirt court,
J’observe ici la saison des amours,
Puis je m’arrête à la terrasse d’un café,
Et déguste une glace très enjolivée,
De lumières clignotent sur de la crème chantilly,
Et comme un enfant je suis ébahie,
Je la savoure et je rêve en regardant,
Tous ces passants qui marchent en riant,
Ils passent et repassent,
Et ne tiennent plus en place,
Ils regardent les étalages des petits marchands,
Qui se sont installés c’est charmant,
D’observer tous les objets qu’ils exposent,
Qu’ils ont fabriqués ou achetés et proposent…
Claire.
DEUX DEMOISELLES.
Deux demoiselles sur la plage bronzaient,
Aux rayons du soleil leurs corps elles donnaient,
Discutant sans s’arrêter,
De divers sujets, captivées,
Deux bikinis noirs,
Les recouvraient à croire,
Qu’elles étaient habituées,
A se relaxer, le corps déjà hâlé,
Un jeune homme au loin les regardait,
Une cigarette aux lèvres il fumait,
Aussi décontracté et couché,
Sur une serviette entrain de rêver,
Au moment qu’il pourrait peut-être passer,
Avec l’une ou l’autre en cette fin d’été,
Cheveux elles avaient attachés,
Pour qu’ils ne s’envolent pas par le vent fouettés,
Les jambes elles relevaient,
Pour se détendre et avaient,
La tête penchée pour mieux écoûter,
Les histoires que chacune avait à raconter,
Reins cambrés, jambes musclées,
Elles ressemblaient à deux elfes échouées,
Sur le sable où de multiples vacanciers,
Venaient pour se reposer,
Après avoir travaillé toute l’année (…)
Claire.