La femme et la mer.
Près de la mer j’irai me ressourcer,
Et enfin mon corps retrouver,
Je panserai toutes mes blessures,
Et de la vie les dernières souillures,
Je serai caressée par le vent,
Qui deviendra mon amant,
Mes rêves il saura m’apporter,
Car il les avait emportés,
Mon corps vagues vous caresserez,
Et dans les eaux vous m’entraînerez.
Avec vous je pourrai goûter,
Des sensations nouvelles et les partager.
Claire.
Femme rêveuse.
Avec toi c’était doux de pouvoir partager,
Cet instant magique à l’infini,
Et de sentir dans nos coeurs tous les désirs,
Que l’amour offre comme un défi,
Les vagues faisaient un bruit doux de clapotis,
Elles nous berçaient dans la folie,
De ce moment partagé sans contre partie,
Puis j’ai ouvert les yeux et tu avais disparu,
Et depuis Amour je ne t’ai jamais revu…
Claire.
Femme aux cheveux longs.
Olélé, Olala,
Je suis toujours prête, tu es toujours là,
De ton regard tu m’observes,
Homme de la mer sans équivoque,
Tu me désires sans faiblir,
Et tes doigts se promènent sur mon corps pour l’affranchir…
Claire.
A SANARY SUR MER.
Dans quelques jours je serai partie,
J’irai marcher dans la garrigue,
Je sentirai le thym et le romarin,
Près du mas dès le matin,
Les pièces seront baignées de lumière,
Et je m’y promènerai altière,
J’écouterai le chant des cigales,
Qui parviendra à mes oreilles,
Et je m’endormirai le soir,
En rêvant à notre histoire,
Je comblerai ma solitude,
Pour qu’elle ne devienne pas une habitude,
Près de la mer j’irai me ressourcer,
Et enfin mon corps retrouver…
Claire.
Femme au dos nu.
Je t’aime,
Femme volcanique, tu exalhes le parfum des fleurs de l’amour et tu donnes ton odeur à la terre chaque jour,
Odeur troublante de ta peau, bleu de tes yeux couleur turquoise où je navigue dans un nuage et atteins des myriades d’étoiles qui scintillent, tu es Aphrodite la déesse de l’Amour,
Un peu,
Lorsque je voyage dans mes rêves, entre mes draps je ne vois que toi, puis je parcours obsessionnel tes jambes et les dessine sans détour,
Et si mes yeux essaye de scruter le noir, je n’aperçois encore que ton image qui se démultiplie à l’infini puis tour à tour,
Beaucoup,
Vertige de l’amour, étranges arabesques, je te consume à petit feu dans la magie de l’ivresse,
Souverain de ton corps, j’étanche ma soif et disparais dans le néant sous tes caresses…
Claire.