Je laisse ce matin envahir mon âme de tes mots si sensuels,
Puis, tout à coup, tu arrives sur les vents parcourant l’océan,
Et tu te mets à dessiner sur mon corps les déserts les plus brûlants,
Les oasis et les fleurs du soleil,
Je t’ouvre mes bras et te laisse continuer à dessiner tes rêves,
De ton pinceau tu parcours mon corps et tu baises mon épaule,
Mon esprit vogue alors comme un fleuve bouillant,
Tu pénétres mon coeur et tu vas y déposer,
L’emprunte de ton fer rouge qui marque pour la vie…
Claire.